Augmentation du nombre de remplacements valvulaires aortiques percutanés

Frank Vandenbroucke, ministre des Affaires sociales et de la Santé publique

Le ministre des Affaires sociales et de la Santé publique Frank Vandenbroucke a pris la décision d’augmenter le nombre annuel de remplacements percutanés de la valve aortique réalisés au moyen d’un cathéter (TAVI) et non d’une opération, remboursés par l’INAMI, le portant de 500 à 1.500 : “Je prends la décision d’augmenter ce nombre pour permettre à chaque patient d’avoir accès aux soins dont il a besoin. C’est là ma priorité.” A partir du 1er mai 2023, un nombre significativement plus élevé de patients éligibles auront donc droit à un tel implant remboursé.

Les valves sont essentielles au bon fonctionnement de notre cœur. Il n’est pas rare que ces valves finissent par dysfonctionner avec le temps. Dans ce cas, il faut parfois remplacer la valve aortique du patient, en principe via une intervention chirurgicale. Cela représenterait environ 3.000 opérations par an. ​

Certains patients ne peuvent toutefois pas être opérés (haut risque, trop âgés, …), on leur propose alors une alternative moins invasive et moins risquée : le remplacement valvulaire aortique percutané (TAVI).

Cette intervention représente une plus-value thérapeutique pour les patients qui ne peuvent pas être opérés. Une étude clinique randomisée a montré une survie significativement meilleure jusqu’à 5 ans dans ce groupe, ainsi qu’une diminution des hospitalisations. Le remboursement par l’INAMI est réservé aux patients répondant à l’un des deux critères (inopérable ou à haut risque). ​

Le ministre des Affaires sociales et de la Santé publique Frank Vandenbroucke a décidé d’augmenter le nombre de TAVI remboursés de 500 à 1.500 par an :

« Il a été déterminé que le nombre actuel maximum de remboursements n’est pas suffisant pour couvrir tous les patients inopérables ou à haut risque et nécessitant une intervention percutanée. Je prends la décision d’augmenter ce nombre pour permettre à chaque patient d’avoir accès aux soins dont il a besoin. C’est là ma priorité. » Frank Vandenbroucke

Dans un souci de garantie de qualité et de sécurité, un certain nombre de conditions de remboursement sont également prévues pour l’implant, sur proposition de la Commission de Remboursement des Implants et Dispositifs Médicaux Invasifs. Dans ce contexte, entre autres, le nombre d’hôpitaux où ce dispositif peut être placé est limité aux centres pouvant justifier d’une expérience minimale en matière d’implantation, et qui permettent une concertation multidisciplinaire entre les médecins des différentes spécialités concernées.